lundi 8 décembre 2014

Noël à la mexicaine - Navidad mexicana, Montpellier 2014, photos

Quelques photos des stands, de la piñata et de la posada de l"édition 2014 du noël à la mexicaine d'Uniframex

table d'Uniframex


 
 
 
 
 
 
 
 
 



Les stands des exposants



 
la piñata

 
la posada

 Leslie Di


Los 43 de Ayotzinapa no se olvidan


mardi 18 novembre 2014

Noël à la mexicaine - Navidad mexicana, à Montpellier le 6 décembre 2014, 14h00/21h00

3e édition du marché de noël mexicain
3a edicion del bazar navideño

Le 6 décembre 2014
à la salle Voltaire (Maison pour tous Voltaire)
3 square Jean Monnet
Montpellier
tram ligne 3 arrêt Voltaire

Ouverture à 14h00
Entrée libre



Marché de noël
Stands (14h00)
  • artisanat
  • textile
  • alimentation (Casamex)
  • pâtisseries
  • bijoux
  • décoration
  • ...




Tombola
Nombreux lots à gagner :


Piñata (17h30)

Posada (18h00)

Comida mexicana (19h00)

  • ensalada de nopales
  • pozole
  • quesadillas
  • ponche navideño / agua de jamaïca / cervezas
  • postres mexicanos
  • ...
Les horaires sont donnés à titre indicatif, et susceptibles de légers ajustements

Musica en vivo con Leslie Di


Vous pouvez passez commande à CASAMEX et être livré le 6 décembre à la salle Voltaire.



Évènement référencé par le site CitizenKid Montpellier




mardi 4 novembre 2014

Unas fotos del Día de muertos 2014 en Montpellier y la presentacíon de la tradicíon

Quelques photos du Día de muertos 2014 à Montpellier
L'exposé de Christine sur l'origine de la tradition

Merci à tous les participants et à Modarte pour l'accueil.


La présentation par le Midi Libre du 31 octobre 2014
 
 
  Catrinas

(photo Yareli Esquer)
Una catrina jovencita

Pareja

Trio

 Cola para el maquilaje


(photo Yareli Esquer)


(photo Yareli Esquer)
Gran exito para el desfile en las calles de Montpellier

Obras de Diana Jaramillo

Pastelitos de muertos

Alfeñiques


Origines indigènes du « Día de Muertos » au Mexique
par Christine Bertheuil

« El día de Muertos » célébré ce 1er novembre à Montpellier, a été inscrit par l’Unesco au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité en 2003 ainsi que toutes les fêtes dédiées aux morts, la plupart d’origine indigène.

Le jour des morts au Mexique se différencie par son côté festif et se célèbre sur 3 jours : le 31 octobre fête des enfants défunts, « los angelitos » et les 1er et 2 novembres l’hommage aux adultes défunts. Certains villages célèbrent leurs morts du 25 octobre au 3 novembre dans un délire d’encens, de couleurs et de chants.

Pour mieux comprendre le syncrétisme religieux, évident pour beaucoup, dans ces célébrations, entre pratiques indigènes et catholicisme, il faut se pencher sur les traditions ancestrales observées tout particulièrement dans la civilisation aztèque, civilisation qui se développe à partir de la fin du XIIIe siècle sur les hauts plateaux mexicains.

A cette époque le peuple célébrait ses morts tout au long de l’année mais plus particulièrement lors de la fête des enfants défunts Miccaihuitontli et 20 jours plus tard lors de la fête des adultes défunts  Hueymiccalhuitl. Ces fêtes avaient lieu à la fin de l’été.

Tous les morts ne connaissaient pas le même sort dans l’au-delà, certains bénéficiaient d’un traitement privilégié. Les guerriers morts sur le champ de bataille, les femmes mortes en couche, rejoignaient après le trépas, l’Ilhuicatl-Tonatiuh, la demeure du soleil de nuit, ceux tués par les forces de Tlaloc, dieu de la pluie, des orages et des éclairs, rejoignaient le paradis de ce dieu, le Tlalocan. Les morts ordinaires atteignaient le Mictlan où séjournaient Mictlantecuhtli, dieu de la terre du repos, et son épouse Mictecacihuatl (la future Catrina) après un voyage long et plein d’embuches. C’est pourquoi lors des rites funéraires un chien, de la race des Xoloitzcuintles, était sacrifié afin que son esprit accompagne celui du mort et l’aide à trouver son chemin. Ce petit chien que l’on retrouve fréquemment en terre cuite sur les « altares » encore de nos jours.

Afin de soutenir la progression du défunt dans cette obscurité hostile qui le menait au Mictlan, les vivants, tant lors des rites funéraires que lors des célébrations annuelles chantaient, dansaient et apportaient des offrandes. Ces offrandes se composaient bien évidemment de nourriture et de boissons mais également de copal qui en brulant élevait leurs pensées vers les défunts et leurs prières vers Mictlantecuhtli.

A l’arrivée des espagnols, au début du XVIe siècle, la confrontation fut inévitable. Pour ces derniers les manifestations religieuses aztèques s’apparentaient au satanisme, mais un heureux hasard du calendrier (les fêtes aztèques ayant légèrement glissé dans le temps) permit aux religieux de fusionner le Miccaihuitontli et le Hueymiccalhuitl avec la fête de la Toussaint, fixant ainsi la date au 1er novembre comme journée dédiée aux morts. Peu à peu les effigies païennes firent place à des représentations catholiques. Ce sont ces manifestations, issues d’un syncrétisme* entre rituels indigènes préhispaniques et catholicisme, qui nous sont parvenues.

Lors de leurs incantations à Mictlantecuhtli « dieu de la terre du repos » les aztèques associaient les divinités des 4 éléments, l’eau,Tlaloc et son épouse Chalciuhtlicue, l’air, Ehecatecuhtli, la terre, Tonantzin et le feu, Xiuhtecuhtli. La représentation de ces divinités a considérablement évoluée mais nous en retrouvons toujours aujourd’hui « l’esprit ». Pour l’Eau correspondent toutes les boissons déposées sur les autels et également bues par les participants, l’Air est matérialisé par les volutes de copal qui montent dans le ciel ainsi que les confettis lancés au cours des célébrations. La Terre, notre mère nourricière, par toutes les graines, les fleurs, les différents mets partagés ce jour avec le défunt. Et bien sûr le Feu présent dans les bougies, les cierges, les fogatas.

Les calaveras, cranes en sucre, en chocolat ou en terre cuite que l’on s’échange durant cette période de l’année évoquent également la représentation rituelle des cranes chez les aztèques lors de toute célébration.

* Certains anthropologues contestent l’ensemble de cette théorie, pour eux le syncrétisme évoqué n’est qu’une légende créée de toute pièce par des intellectuels nationalistes mexicains : le débat reste ouvert...

dimanche 26 octobre 2014

Día de muertos, 1 novembre 2014 à Montpellier


Le Día de muertos (jour des morts) est une fête très populaire et incontournable au Mexique. Il s'agit tout d'abord d’évoquer le souvenir des disparus, en se rendant sur leurs tombes dans les cimetières ou l’on va festoyer avec eux, en installant dans les maisons des altares (autels) sur lesquels ou on dépose des photos, des offrandes, de la nourriture et les boissons que le défunt aimait de son vivant. On y brule des bougies, de l’encens et du copal. Pendant deux jours, on va faire comme si la personne était revenue parmi les vivants. Le día de muertos est le produit d’un syncrétisme religieux, rencontre entre les traditions aztèques, mayas et préhispaniques en général, avec la religion catholique et les jours de Toussaint et des défunts, dates elles-mêmes encore teintées de vieux fonds païens, celtes notamment, pour lesquels le passage entre les morts et les vivants s’ouvrait à la nuit de samain (1er novembre). Les aztèques honoraient la déesse Mictecacihuatl, la Dame de la Mort, épouse du Seigneur de la terre des morts, Mictlantecuhtli.

La célébration de cette date s’accompagne d’un décorum très riche, constitué par les calaveras, catrinas, calacas, le tout sous d'abondants bouquets de zempaxochitl ou zempaxuchitl voire cempasúchil - rose d'Inde, la dénomination botanique perpétue l'erreur de Christophe Colomb croyant "découvrir" les Indes, alors que le nom devrait être rose-du-Mexique. C’est également à cette période que les mexicains écrivent les calaveras (calavera literaria), courts poèmes autour de la mort dans lesquels on se moque volontiers de personnages célèbres. Il y aussi de nombreux dichos (proverbes) qui faisant référence à la mort qu’on cite volontiers pendant cette période :
De gordos y tragones están llenos los panteones.
De gros et de goinfres, les cimetierres sont pleins.
El que por su boca muere hasta la muerte le sabe.
Celui qui meurt par sa bouche, même la mort le sait.
Uno propone, dios dispone, llega la muerte y todo lo descompone.
Quelqu’un propose, Dieu dispose, arrive la mort et tout se décompose.
México lindo y querido, si muero lejos de ti….
Mexique joli et chéri, si je meurs loin de toi … (paroles de chanson).

La catrina quant à elle, est un squelette d’apparence féminine, souvent vêtu bourgeoisement à la mode du début du 20e siècle du temps de Porfirio Diaz, et fortement maquillé. C’est un personnage attribué au caricaturiste José Guadalupe Posada, qui l’aurait dessiné 1912. La forte présence de squelettes et de cranes dans l’imagerie du día de muertos est directement issue des origines précolombiennes de la tradition.

Enfin, c’est à cette période que l’on confectionne le pan de muerto (pain de mort), les petites têtes de mort en sucre (calaveras de alfeñique) ou en chocolat, ornées du prénom de la personne à qui on l’offre, et de la courge confite (calabaza).

Dans tous ces domaines, il y a des spécificités régionales qui donnent un caractère particulier à ces festivités selon la partie du Mexique dans laquelle elles sont célébrées. Les plus hautes en couleurs sont probablement à Mixquic (Distrito federal, délégacion Tláhuac) et Oaxaca.

Festivités à Montpellier :






Dans le cadre du concurso de altares (coucours d'autels) organisé par La Chilanga, les personnes intéressées par l'installation des autels, qui aura lieu le 31 octobre, doivent se mettre en rapport directement avec La Chilanga (www.lachilanga.com - 04 99 66 27 19). Le plus bel autel sera choisi par les participants à la soirée du 1 novembre. Le premier prix est une bouteille de tequila Herradura, offerte par la Chilanga !